Voyagez au centre de la Terre
à la Maison de la Pierre de Saint-Maximin
Savez-vous quel est le point commun entre le Pont-Neuf, le Panthéon, le Louvre, les Invalides, l’église Saint-Sulpice, l’Opéra Garnier ou encore le Palais Bourbon ? Non ? Ils ont tous été construit avec la pierre calcaire de Saint-Maximin…. Elle a aussi permis de construire les Châteaux de Versailles et de Chantilly, pas moins ! C’est une véritable institution.
Alors, mettez votre casque ; on vous emmène découvrir l’univers magique et inconnu de cette carrière souterraine ! Vous allez vivre une aventure sensorielle à 20 mètres sous terre. Alors, prêt à plonger dans les entrailles de la terre ? C’est parti ! Pour cela, suivez le long tunnel qui serpente sous le village et découvrez le parcours scénographique fait de jeux d’ombres et de lumières. Un voyage insolite et silencieux au centre de la Pierre vous attend !
Et si vous voulez voir à quoi ressemble une carrière en activité, c’est possible. Un guide vous accompagne dans un atelier de débitage à la pointe de la technologie. Même si aujourd’hui, la pierre sert plus à rénover des monuments anciens qu’à en construire de nouveaux.
Mais la Maison de la Pierre, c’est aussi la possibilité de faire corps avec la matière. Vous voulez sentir l’aspect granuleux de la pierre sous vos doigts ou réaliser de jolis vitraux colorés ? Petits et grands, en famille ou entre amis, découvrez ces activités artistiques hors du commun en participant à des ateliers ou stages, encadrés par des professionnels.
Et pour les plus petits, jeux de piste, balades contées souterraines, chasses au trésor sont régulièrement organisées. De belles expériences à vivre sous terre et sur terre !
Osez être curieux
au Musée de la Nacre et de la Tabletterie à Méru
Savez-vous ce que faisait un tabletier ? Et bien, il réalisait des petits objets en utilisant des matières telles que l’os, l’ivoire, la nacre, ou l’ébène. Et avec ça, il confectionnait des boutons, des éventails, des dièses de piano, des boules de billards, des jetons, des broches, et tout un tas d’objets divers et variés… Redécouvrez ce métier et toutes ces réalisations dans le Musée de la Nacre et de la Tabletterie de Méru, la « capitale mondiale de la nacre ».
Le musée est un petit paradis pour les curieux, les passionnés de couture, les amoureux des petits objets et des métiers anciens.
Découvrez les différentes étapes de la fabrication de dominos et de boutons, dans un atelier de boutonnier fidèlement reconstitué et activé par une machine à vapeur.
Admirez les superbes pièces de collection exposées dans les salles d’exposition. Vous serez étonnés par le travail minutieux de ces artisans qui travaillaient aux champs en période de moisson et dans les usines en période creuse.
Enfin, découvrez les matières premières utilisées. La nacre blanche d’Australie, la nacre grise de Tahiti, le burgau de Singapour, l’haliotide des côtes californiennes et mexicaines et le Troca de Nouvelle Calédonie ou d’Indonésie : le musée est un voyage exotique pour les yeux !
Le musée est installé dans un superbe bâtiment en briques du XIXe siècle, une ancienne usine de boutonnerie entièrement rénovée et classée Monument Historique. Il retrace et perpétue un savoir-faire unique avec des expositions et des ateliers.
Que le spectacle commence
au Musée du Cheval de Chantilly !
Passionnés d’équitation et d’art équestre, rendez-vous au Musée du Cheval à Chantilly ! Situé dans les Grandes Écuries du château, vous découvrez aussi bien des objets qui retracent l’importance des chevaux pour l’homme que des spectacles équestres ou des démonstrations de dressage. Que le spectacle commence !
Où mieux qu’à Chantilly pouvait se trouver un musée en hommage aux chevaux et à l’art équestre ? Dans cette capitale du cheval, les équidés sont rois ! Et les visiteurs sont comblés !
Dans ce musée vivant qui abrite une trentaine de chevaux, vous pouvez assister à des présentations équestres dans la superbe salle du Dôme. Vous apprenez le b.a.ba de l’équitation et comment se faire obéir de son cheval. Puis, vous découvrez aussi comment amener son cheval à réaliser des spectacles. Un peu l’envers du décor, quoi …
Traversez la cour des Chenils pour aller découvrir le musée attenant. Cette cour servait à accueillir les chiens de chasse à courre.
Dans le musée, c’est plus de 200 objets en rapport avec les chevaux qui sont présentés : équipements, tableaux rares, étriers antiques, chevaux en ivoire, chevaux de carrousel en bois, voitures hippomobiles… Ce musée aborde plusieurs thématiques dont la domestication des chevaux et toutes les variétés d’harnachement au fil de âges.
Dans la bibliothèque, vous découvrez un ensemble de livres anciens en lien avec le cheval…. que vous pouvez feuilleter sur les bornes interactives.
Enfin, deux salles du musée sont consacrées au domaine des courses hippiques. Celles-là même qui font la renommée de Chantilly depuis 1834. Et vous verrez que la position des jockeys a évolué à travers les époques.
Que la force de l’eau soit avec vous
au Pavillon de Manse à Chantilly
Vous voulez savoir comment on acheminait l’eau dans les jardins du Château de Chantilly ? Quelles étaient les machines qui permettaient de faire jaillir l’eau des fontaines à 5 mètres du sol ? Découvrez ces drôles d’engins au Pavillon de la Manse. Et cerise sur le gâteau, vous pouvez même les faire fonctionner !
Visiter le Pavillon de Manse, c’est faire un bond au cœur du système hydraulique des jardins d’André le Nôtre. Dans ce pavillon construit en 1678, des pompes et des machines fascinantes retracent 3 siècles d’évolution de techniques hydrauliques. Vous y découvrez aussi bien des anciennes machines en bois que des machines en fonte plus récentes.
Découvrez ainsi l’étonnante et gigantesque machine élévatoire qui permettait d’alimenter les fontaines, bassins et cascades du Parc. Elle date quand même de 1680 ! Découvrez aussi la blanchisserie mécanisée – la plus moderne du XIXe siècle – et la salle d’étendage du duc d’Aumale.
Vos enfants vont adorer ! La visite est comme un jeu grandeur nature avec explications et manipulations en tout genre. Ils découvrent ces grandes et vieilles machines, le fonctionnement des moulins et des pompes à eau, tout en écoutant l’histoire – et en découvrant aussi les lois de la physique – qui se cache derrière ces réalisations. La visite se termine par une expérience, bien souvent autour de l’eau.
Elle est adaptée aux enfants dès 3 ans.
Les plus grands apprendront beaucoup de choses sur l’importance des fontaines à l’époque de Le Nôtre et sur toute l’ingénierie nécessaire à leur fonctionnement.
La visite de ce lieu insolite et unique plaira tant aux passionnés d’Histoire que de techniques.
Revivez l’histoire de France
au Musée de la Figurine Historique de Compiègne
Retombez en enfance en admirant 45 000 figurines modelées et peintes avec grand soin. Véritables petites sculptures miniatures, elles sont disposées en dioramas – des vastes compositions – regroupant jusqu’à 12 000 pièces et faisant jusqu’à 25 mètres de longueur. Elles reconstituent fidèlement les célèbres batailles du Premier Empire mais aussi certains épisodes de l’histoire de France. Alors, envie de jouer aux petits soldats de plomb ?
C’est assurément un musée insolite que ce musée situé à Compiègne. Un lieu destiné aux collectionneurs et aux amateurs de reconstitutions historiques.
Si vous voulez savoir comment se sont déroulés la bataille de Waterloo, la guerre de Troie, l’arrivée de Jeanne d´Arc à Compiègne, ou encore le fastueux cortège funèbre de Napoléon, vous serez comblés !
Grâce à ces miniatures de moins de 25cm, d’origines et de matières différentes, vous redécouvrez l’histoire, de l’Antiquité à la seconde guerre mondiale.
Plats d’étain, rondes-bosses et figurines de papier vous entraînent dans la tourmente révolutionnaire jusque dans les sables d’Egypte, terrible campagne du général Bonaparte. Les dioramas des poilus vous replongent dans la première guerre mondiale avec traversée de village, conduite de prolonges d´artillerie, mise en batterie, chars d´assaut, arrivée des troupes sénégalaises, conduite des trains d´équipage et construction de « boyaux ».
Parmi les pièces les plus précieuses du musée, vous verrez les figurines de bois polychrome de Clémence (1749-1801). Cet étonnant artisan parisien avait coutume de sculpter ces petites statuettes dans les promenades à la mode du Paris de la fin du XVIIIe siècle, comme les jardins des Tuileries ou le Palais-Royal.
Découvrez l’art du graffiti
au Musée Serge Ramond à Verneuil en Halatte
On écrit sur les murs le nom de ceux qu’on aime… Vous vous souvenez de cette chanson de Demis Roussos ? Et bien sachez que les murs ont une mémoire et que cette mémoire se trouve près de Creil. Le premier musée européen de graffitis historiques vous attend pour découvrir ses collections qui vont de la préhistoire au XXe siècle.
Près de 3 500 témoignages gravés dans la pierre et représentants 10.000 ans d’histoire sont ainsi mis en scène sur 4 niveaux. Suivez le parcours chronologique et thématique qui vous emmène à travers 22 univers dans une mise scène envoûtante.
Vous y découvrez toute une ribambelle de symboles religieux, d’inscriptions militaires, de dessins d’animaux, d’édifices, d’écritures et de costumes. Tous ces dessins témoignent de la vie quotidienne des hommes et des femmes à travers les âges.
Mais le musée vous emmène aussi dans un voyage sur les flots avec des graffitis de bateaux réalisés par les marins et bateliers du XVIe siècle au XVIIIe siècle. Ces marins ont dessinés leurs bateaux – voiliers, gabarres, de pêche, de guerre ou de commerce – sur les murs des endroits où ils se trouvaient. Ça pouvait être des cachots, des églises, des maisons ou des châteaux. De très jolies maquettes de navires sont aussi présentées pour le plus grand plaisir des petits et des grands.
Bien sûr, tous les graffitis sont des moulages habilement réalisés à partir d’originaux trouvés dans toute la France (et un peu ailleurs) par un passionné, Serge Ramond.
Découvrez l’intérieur d’une maison bourgeoise du XIXe siècle
en visitant la Maison Gallé-Juillet à Creil
A Creil, si vous soulez faire un bond au XIXe siècle, venez visiter la Maison Gallé-Juillet. A l’intérieur, rien n’a bougé depuis 1930. Vous y découvrez les souvenirs d’une veille famille Creilloise, son cadre de vie, un peu de son quotidien.
Située sur une île de l’Oise, entourée d’un jardin, cette maison est construite en 1788 sur les ruines du château royal de Creil. Elle a su garder tout le charme et l’ambiance des grandes demeures bourgeoises du 19e siècle.
15, c’est le nombre de pièces que compose cette riche demeure. Les surprises s’accumulent en parcourant la cuisine, la salle à manger, le salon, les chambres et en découvrant le bureau-fumoir et sa belle bibliothèque. Les 5000 objets que possédaient la famille n’ont pas bougé : vaisselle, meubles, jouets, livres, tableaux.
Mais les surprises ne s’arrêtent pas là ! Vous visitez également un cabinet de curiosité rempli de coquillages, et découvrez une collection de jouets anciens et un étonnant théâtre d’enfant.
D’autres souvenirs familiaux, comme l’uniforme de Maurice Gallé – mort très jeune dans les batailles de la Somme – et les objets de la Première Guerre mondiale sont aussi restés intacts dans la maison. Vous avez l’impression que la famille vit toujours ici.
Et pour compléter ce moment hors du temps, une belle collection de faïence locale vous attend. Et aussi …. un trésor ! Composé de pièces romaines en argent et en bronze du 3e siècle et retrouvé par hasard le long d’un mur.
Découvrez l’évolution de l’archerie à travers les âges
au Musée de l’Archerie et du Valois à Crépy en Valois
Quel est le point commun entre Robin des Bois, Cupidon et Diane chasseresse ? Facile non, ils ont tous un arc et une flèche à la main. Découvrez comment l’arc a traversé les âges et les continents, depuis la préhistoire jusqu’à nos jours en visitant le Musée de l’Archerie et du Valois situé à Crépy-en-Valois. Et pour ajouter au plaisir de découvrir ces chefs d’œuvres du passé, le musée est situé dans un magnifique château du XIIIe siècle. Une véritable chance !
Pour tout savoir sur l’évolution des arcs et des flèches, entrez dans ce lieu unique en Europe qui vous fait découvrir une importante collection d’arcs du monde entier. Les plus anciens datent d’il y a plus de 10 000 ans quand même !
Vous apprenez, par exemple, qu’en Afrique, les arcs dits « simples », c’est-à-dire fabriqués avec une seule essence de bois, sont peu puissants mais néanmoins redoutables car les flèches sont empoisonnées. En Mongolie, en revanche, les cavaliers utilisent des armes « composites » d’une force extrême. Et au Japon, le tir à l’arc est devenu un art martial raffiné appelé Kyudo.
Accompagné par un guide, vous revisitez les pratiques de l’archerie depuis ses origines et découvrez également une collection de statues médiévales « art sacré » provenant des églises et des chapelles du Valois.
Toutes ces statues en bois ou en pierre, souvent polychromes, datent du XIIIe au XIXe siècle. La position stratégique du Valois, entre l’Île-de-France et les grands centres culturels picards, en a fait une région sillonnée par de nombreux artistes. Beaucoup de ces œuvres sont très belles et classées Monument Historique.
Visitez une cité gallo-romaine
au Musée Archéologique de l’Oise à Vendeuil-Caply
Quel est le point commun entre un silex taillé, une monnaie gauloise, des coléoptères, des amulettes maraboutiques sénégalaises et des arbres sacrés picards ? Ce sont tous des trésors qui sont restés enfouis sous la terre et mis à jour par des passionnés d’archéologie.
Venez découvrir tous ces objets au Musée Archéologique de l’Oise, installé près du site archéologique de Vendeuil-Caply…. et à 400 mètres d’un théâtre gallo-romain. Car c’est ici que les archéologues ont retrouvé les traces d’une grande cité antique habitée au Ie et IIe siècle. Et grande, le mot est faible car le théâtre pouvait accueillir 5000 spectateurs. Imaginez la taille de la cité !
Les objets présentés dans le musée étaient utilisés entre la préhistoire et le moyen-âge. Mobilier, objets de la vie quotidienne, sculptures et peintures, mais aussi décors sculptés du théâtre antique comptent parmi les objets emblématiques de la collection.
Mais le musée, c’est aussi des conférences, des stages et des ateliers. A la demi-journée ou à la semaine, des stages sont organisés pour les petits et les plus grands. Ces ateliers sont l’occasion de découvrir l’archéologie, ses spécialités et de s’initier à des pratiques artistiques d’hier et d’aujourd’hui.
Vous pouvez par exemple confectionner des bijoux archéologiques, dessiner des mammouths, modeler des statues, faire des pots en argile, ou encore tailler des silex. Et si cela ne vous suffit pas, vous pouvez aussi réaliser vos propres fouilles archéologiques ! Un beau programme pour les amoureux de la terre et du passé.
Visitez l’ancien Palais Épiscopal
qui abrite le Musée d’Art et d’Archéologie de Senlis
Le Musée d’Art et d’Archéologie est situé dans l’ancien Palais Épiscopal, juste à côté de la cathédrale de Senlis. Un très beau bâtiment qui formait le pendant spirituel du Palais Royal. A l’intérieur, vous découvrez une très belle collection de petites sculptures en pierre calcaire qui servaient d’offrande aux dieux ainsi que des peintures d’artistes de renom.
Vous débutez la visite par le sous-sol. Là, vous découvrez que ses soubassements ne sont rien moins que la muraille de Senlis et que le Palais a été construit sur les ruines d’une villa gallo-romaine.
Puis vous pénétrez dans les très belles caves voutées gothiques qui se trouvent juste à côté. Elles abritent près de 400 ex-voto gallo-romains exhumés lors des fouilles du temple de guérison de la forêt d’Halatte. Les ex-voto sont des petites statues représentant des êtres humaines, des animaux et des fragments anatomiques qui servaient à remercier les dieux pour une guérison rapide.
Grimpez ensuite au rez-de-chaussée pour voir les collections archéologiques médiévales. Elles sont installées autour d’un monumental socle en bronze qui porte une dédicace destinée à l’empereur Claude, et datée de 48 apr. J.-C. La salle voûtée d’ogives du 14e siècle est majestueuse !
Enfin, à l’étage, sont présentées des peintures du XVIIe au XXe siècle (Champaigne, Vignon, Corot, Boudin), avec deux pôles importants. L’un consacré au maître de Manet, Thomas Couture. Le peintre, originaire de Senlis, y installa son atelier lors de son retour dans la ville en 1859. L’autre, consacré aux Primitifs Modernes, dont Séraphine de Senlis fait partie.