Le château de Chantilly

Un joyau du patrimoine français

Élevé au milieu des eaux, il se dresse sur 7 800 hectares de terres situées au sein de l’une des plus grandes forêts des environs de Paris, le massif des Trois Forêts (Chantilly, Halatte, Ermenonville). Résidence princière, le château de Chantilly, dont les premières fortifications remontent au Moyen-Age, fut sans cesse agrandi et restauré par les architectes de ses illustres propriétaires. Les Orgemont, les Montmorency, les Condé et surtout le duc d’Aumale ont fait du domaine un bastion aristocratique. Au fil des siècles, ils ont bâti un écrin abritant de somptueux appartements et des collections d’oeuvres d’art inestimables, préservant le bâtiment, à chaque génération, de la détérioration. Aujourd’hui, le domaine offre un exemple exceptionnel de l’architecture du XIXe siècle parfaitement inspirée par celle de la Renaissance.

L'art du jardin occidental

Doté d’une superficie de 115 hectares, le parc du château de Chantilly réunit plusieurs époques de création : le jardin à la française dessiné par André Le Nôtre au XVIIe siècle, le jardin anglo-chinois à la fin du XVIIIe siècle et le jardin anglais au début du XIXe siècle. Il offre ainsi un témoignage unique du rapport entre l’homme et la nature en Occident depuis plus de trois siècles.

Les jardins

  • LE JARDIN À LA FRANÇAISE 

Le jardin à la française de Chantilly offre les points de vue les plus éblouissants de la visite. Il comprend de vastes miroirs d’eau reflétant le ciel, de nombreux jets d’eau et fontaines ainsi qu’un ensemble exceptionnel de statues. 

  • LE JARDIN ANGLO-CHINOIS

Dessiné en 1773 par l’architecte Jean-François Leroy pour le prince Louis-Joseph de Bourbon-Condé, le jardin anglo-chinois abrite le Hameau.

  • LE JARDIN ANGLAIS

Lieu bucolique par excellence, le jardin anglais fut dessiné sous la Restauration à partir de 1817 par l’architecte Victor Dubois. Animé de fabriques romantiques telles que l’île d’Amour où le Temple de Vénus, il contient aussi un grand buffet d’eau dessiné par André Le Nôtre au XVIIe siècle : les cascades de Beauvais.

Les appartements privés

du Duc et de la Duchesse d’Aumale

Ces appartements, donnant sur le vaste balcon du petit château, illustrent parfaitement les décors intérieurs sous la Monarchie de Juillet. Le Salon de Guise, la Chambre de la Duchesse, le Boudoir de la Duchesse, la Petite Singerie, la Chambre du Duc d’Aumale, le Salon de Condé, la Salle de marbre sont les témoins de la décoration de l’époque. On retrouve des meubles en marqueterie, un grand bureau à cylindre de Grohé et des plafonds à médaillons. L’appartement de Madame de Clinchamp, dame d’honneur de la duchesse d’Aumale ; ainsi que l’appartement de Jean Bullant qui construisit le petit château vers 1560.

Les galeries de peintures

Le musée Condé abrite la 2ème collection de peintures anciennes (avant 1850) de France après celle du musée du Louvre ! Une collection essentiellement acquise par le Duc d’Aumale qui abrite plus de 800 peintures et près de 4 000 dessins : Raphaël, Clouet, Poussin, Watteau, Ingres… Le parcours, au fil des collections, est une plongée dans l’histoire de l’art mais également dans un univers muséal qui garde la mémoire du XIXe siècle : les collections sont en effet présentées, selon le souhait du donateur, telles qu’elles étaient de son vivant.

Le cabinet des livres

Le Duc d’Aumale constitua une collection de livres rares (30 000 volumes) et de manuscrits à peintures (700 environ), dont les célèbres “Très Riches Heures du Duc de Berry” (XVe siècle) ou les quarante miniatures de Jean Fouquet, “Les Incunables”. 

 

Les Grandes Ecuries

Chef-d’œuvre architectural du XVIIIe siècle, les Grandes Écuries ont été construites par l’architecte Jean Aubert pour Louis-Henri de Bourbon, 7ème prince de Condé. Ce véritable palais pour chevaux, bâti de 1719 à 1735, a fêté récemment son tricentenaire ! Les Grandes Écuries abritent un musée du Cheval qui présente la relation entre l’homme et le cheval depuis le début des civilisations. Véritable écurie de spectacles où se mêlent la passion du cheval et des arts équestres, le bâtiment accueille une compagnie équestre qui propose toute l’année, des créations originales pour émerveiller petits et grands, des spectacles équestres dont les immanquables contes de Noël. 

@domainedechantilly

Le musée du Cheval

Le musée du Cheval inauguré en juin 2013 dans les 15 salles de la Cour des Remises des Grandes Écuries est à la fois un musée d’art et un musée ethnologique. On découvre l’importance de la relation entre l’homme et le cheval depuis le début des civilisations.

Sa muséographie résolument contemporaine, avec un grand nombre d’outils interactifs, offre aux visiteurs une approche à la fois pédagogique et ludique du cheval et de son histoire.

Les animations équestres

En plus des spectacles équestres, la compagnie équestre propose quasi-quotidiennement des animations, comprises dans le billet d’entrée.

Lors de cette présentation commentée de 30 minutes, une cavalière explique les bases de l’équitation et dévoile quelques secrets d’éducation du cheval, des exercices les plus simples aux plus sophistiqués, comme ceux dits de haute-école. Une seconde écuyère propose une répétition commentée et en musique d’un numéro de spectacle.