Château de Compiègne - Oise Tourisme

Le château de Compiègne

Virée impériale au château de Compiègne

Si les origines du château de Compiègne remontent au Moyen-Age, c’est à Louis XV et à son architecte Gabriel que l’on doit la transformation et l’agrandissement du site tel qu’on le découvre aujourd’hui. Ancienne résidence d’été de la cour, remise en état après la Révolution sur ordre de Napoléon Ier pour y accueillir sa seconde femme, l’impératrice Marie-Louise, le palais connut aussi des heures de gloire sous le Second Empire. Séjour favori de Napoléon III et de l’impératrice Eugénie, c’est là qu’eurent lieu les fameuses “Séries de Compiègne” qui accueillaient chaque année, les têtes couronnées et les plus grandes figures du tout Paris.

Les appartements royaux et impériaux

Le Premier Empire a très fortement marqué le décor du château. En fait, Compiègne est la seule des anciennes résidences impériales à présenter aujourd’hui un ensemble homogène de décors et de mobilier du Premier Empire, dans la période la plus épanouie du style. Les aménagements, réalisés à partir de 1808 sous la direction de Berthault et complétés jusqu’au début de la Restauration, ont amené la création d’ensembles décoratifs exceptionnels comme ceux de l’appartement de l’Impératrice. Par réaction contre la période précédente, l’Empire a volontiers utilisé des couleurs vives et en fort contraste. Sous la Restauration et la Monarchie de Juillet, le décor intérieur du palais a été peu modifié. En revanche, le mobilier fut en partie changé sous le Second Empire, de même que le décor de certaines pièces, notamment celui du Salon de thé de l’Impératrice.

Son parc

Du projet de jardin à la française conçu au XVIIIe siècle par Gabriel, son successeur, l’architecte Berthault, fit un somptueux jardin paysager de 40 hectares, tout empreint de l’influence naissante du romantisme. Le percement de l’allée des Beaux-Monts, inspiré de Schönbrunn, donna au château de Compiègne, grâce à un habile traitement des perspectives, un prolongement naturel à la forêt. Le Jardin des Roses fut dessiné en 1820, à proximité de la serre tempérée. Il fut restitué au cours des dernières années, en associant différentes espèces de roses anciennes, roses de Damas, centifolia, gallica et noisettiana associées à des plantes vivaces, lupins de Russel, pivoines, pavots d’Orient, iris et éphémères de Virginie.

Musée national de la Voiture

Situé dans le château de Compiègne, le musée a été inauguré en 1927 par Édouard Herriot, alors Ministre de l’Instruction Publique et des Beaux Arts. Le Musée national de la Voiture conserve une collection exceptionnelle d’une centaine de véhicules hippomobiles du XVIIème au début du XXème siècle, une trentaine d’automobiles, témoignant de la naissance de ce mode de transport, une section consacrée à l’histoire du cycle ou encore des pièces illustrant les domaines du transport ferroviaire, de la traction humaine et du portage. Il offre aujourd’hui un panorama de l’histoire du transport des personnes, en particulier du passage de la traction animale à l’automobile, avec des véhicules originaires d’Europe, et également d’autres continents.